La digital Factory a dans un premier temps pour objectif de libérer le potentiel créatif des équipes et de faciliter l’émergence d’une innovation continu.
Pour cela, le management stratégique cherche à libérer l’autonomie des équipes et à attirer les potentiels dans cette structure innovante.
La digital Factory s’inscrit bien souvent au service des métiers et comme simplificateur des processus.
Management adapté
Le modèle managérial reste encore à inventer. Cependant un manager facilitateur sera plus enclin à faciliter l’autonomie qu’un manager autocratique.
Le management 3.0, harmocratie, et management X.0, management libéré, sont les plus utilisés dans les cadre de travail dit innovant. Cela conduit à un aplatissement des lignes managériales, à une forte autonomie des équipes et des cycles de développement courts et façon test & learn.
Pour une bonne coordination avec les métiers, les représentants du digital dans les branches sont bien souvent en charge d’acculturer les métiers et de piloter la génération des idées mais aussi d’assurer la cohérence des initiatives digitales de leur branche vis-à-vis de l’ambition de l’entreprise.
La gouvernance suggérée
Les métiers sont responsables de l’alimentation de la Digital Factory en cas d’usage.
La Digital Factory analyse l’éligibilité des cas selon 4 axes
- Valeur apportée lors de la 1ère itération et lors de son passage à l’échelle (amélioration de la sécurité, réduction de CO2, …)
- Faisabilité (technologie / data)
- Appétence client / Impact interne
- Scalabilité (one shot / réplicable)
Un comité interne à la Digital Factory décide ensuite si le cas d’usage est pris en charge ou non, la décision finale me revenant.
La Digital Factory assure le développement et la mise en production d’un périmètre pilote avant le transfert de responsabilité vers les métiers un à deux mois plus tard.
Les enjeux poursuivis nécessitent une boucle d’amélioration rapide et la mise en œuvre d’un cycle de production n’excédant pas 8 mois.