L’Imago c’est Vivre ! Tout simplement

Quel est l’impact de nos émotions dans notre vie, dans notre réussite au quotidien ? Un exemple d’évolution personnelle : Vivre c’est libérer son Imago pour déployer son Mago*.

Pour cela, il faudra relever un dernier défi, celui de la solitude.

*Mago : magicien personnel

En ces temps moroses, où tout semble être au bord de la crise économique, ou encore crise sanitaire avec la pandémie du #coronavirus, la phrase de Jacques Welch « Lorsque la vitesse d’évolution du marché dépasse celle de l’organisation, la fin est proche » m’a inspiré.

Cela donne : « Lorsque la vitesse d’évolution dépasse celle de l’organisation, la mutation est proche ». Elle me semble être l’introduction idéale de mon 3ème article sur les émotions. Je nous invite ici à revisiter la solitude, la tristesse pour faire renaître la joie et l’espoir au quotidien.

L’organisation nous offre un cadre vivant pour dépister ce qui nous freine au quotidien, nous rendant obsolète avant même d’avoir vécu.

La solitude nous accompagnera sur le chemin de la guérison de notre âme et de la joie.  La compréhension de nos émotions nous amènera peu à peu à transformer nos lignes de failles en lignes de force.

C’est une philosophie du bon sens où l’alliance de la modernité et de la nature sera source d’innovation et de progrès que je vous propose ici pour renaître à soi et aux autres. Une invitation à être vous-même pour rendre possible la coopération sans haine, sans honte, sans peur et abandonner cet alarmisme précoce.

Faisons front, faisons face, et relevons-nous. Intégrons ce travail d’innovation positive et de coopération à chaque moment de notre vie, et de manière régulière en nous, puis dans chaque unité de l’entreprise, à chaque niveau de gestion, dans chaque lieu où nous passons.

L’article se divise en 3 parties, le contexte d’entreprise dans laquelle s’observe cette solitude, l’impact qu’elle a sur soi et une proposition de résolution pour faire face d’abord individuellement à sa solitude.

Si vous vous reconnaissez dans ce paragraphe : la tristesse avec son poids de solitude, d’absence refoulée, d’isolement pèse sur nos épaules. C’est le résultat de nos échecs amoureux, amicaux, de nos désillusions ou de l’absence d’épaules sur qui s’appuyer. L’absence de débats avec les autres nous isole et nous rend possessifs ou agressifs, et nous ferme à la joie de nouvelles complicités. Elle propulse haine, anxiété et dépression, nous enfermant dans une vibration basse.  Alors faîtes l’exercice proposé en partie 3.

Si vous êtes curieux, lisez la partie 1. Découvrez un comportement dans un contexte d’entreprise. Il  vous parlera peut-être de vous ou d’une de vos connaissances.

Et si vous avez lu la première partie, découvrez l’impact que ce marqueur à sur nous.

Et si vous aimez mon style, lisez les 3 parties, commentez pour créer un échange vivant et partagez avec d’autres pour que naissent des individus réconciliés.

Partie 1 – La solitude dans un contexte d’entreprise

Imaginez une équipe de 4 personnes et un manager. Equipe plutôt féminine, ayant eu à faire face aux amours infidèles, au divorce et à la vie quotidienne pour élever leurs enfants.

Un profil de femmes dures à la tâche, efficaces, laissant peu de place aux émotions. Tant bien que mal, l’équipe se soude grâce au plaisir de la tâche effectuée. Peu de chose les rapproche mais tant pis, elles sont là pour faire vivre le ménage. Et coûte que coûte, le travail c’est le travail. Il doit être fait, vite et efficacement. Pas de temps pour les heures supplémentaires ou pour s’apitoyer les unes sur les autres.

Un.e des membres de l’équipe part. Pour rendre service, une autre propose que sa meilleure amie rejoigne l’équipe. L’amitié résistera-t-elle à cet environnement basé sur un travail sans émotion, ou seule l’efficacité existe?

La nouvelle venue prend place. Elle est instruite des procédures par son amie. Petit à petit, elle déroge aux règles de travail en créant ses propres expériences et en gagnant en autonomie. Elle bâtit ainsi le cadre de son travail.

Elle propose et suggère des sorties, un peu à la cantonade, un peu en douce de son amie. L’ambiance de travail est moins laborieuse, les sorties viennent enrichir le bavardage.

L’une d’elles prend ombrage de cette nouvelle ambiance, de cette rupture des habitudes, n’ayant ni temps, ni envie, ni argent pour sortir avec les autres. Les bavardages l’excluent. Elle vit comme une trahison ces amitiés naissantes qui la renvoient à sa solitude. Seule à faire le travail, efficacement quand les autres bavardes. Seule quand elle rentre chez elle. La solitude profondément enfouie en elle refait surface brutalement, à son insu. En conséquence, elle rappelle à chacun le travail à faire, invite au silence pour mieux se concentrer, cassant involontairement la joie des autres dont elle se sent exclue. Elle s’isole des autres de plus en plus, incomprise, et se remet au travail avec assiduité. Oui mais, elle bosse bien et personne ne le lui dit, non plus.

Cette histoire pourrait être aussi celle d’un père de famille investi dans son travail et qui finit peu à peu par oublier sa famille et qui il est vraiment. Ou encore celle de la solitude d’un entrepreneur, face aux décisions et risques à prendre. La solitude est un axe majeur de notre transformation personnelle. Elle est comme un cheminement obligé pour nous amener à renaître, à nous réinventer.

Partie 2- Quel est l’impact de la solitude  sur soi ?

Rappelez-vous le fonctionnement asymétrique de notre cerveau, dont nous avons connaissance depuis la fin du 19 siècle et que l’on retrouve sous l’appellation aire de Broca.

Cette aire divise en 2 hémisphères notre cerveau avec, à gauche, le siège de notre logique, et l’hémisphère droit, siège de nos intuitions. Chacun de ces hémisphères étant basiquement divisé en 4 territoires.

Les 4 territoires ci-dessous interagissent avec nos émotions. Pour en faciliter la lecture, j’attribuerai à gauche les territoires paléo limbiques et néo limbiques, et à droite, les territoires reptiliens et préfrontaux.

J’ajouterai qu’en partie haute, néo limbiques et préfrontaux, sont les parties visibles de notre Moi en interaction avec les autres. La partie basse, paléo limbiques et reptiliens, seraient la partie enfouie de notre Moi.

Dans mon interprétation, la tristesse et la solitude se logent dans ces territoires néo limbiques. Ici, l’individu gère ses phases de motivations, ses conditionnements pour offrir aux regards des autres une réponse adaptée au contexte dans lequel il évolue.

La solitude se colle et rappelle combien :

« Il y a dans la tristesse
Un peu de détresse

Un bout de solitude
Qui devient habitude…

Parfois, un faux sourire
Qui cache le mot mourir

Une drôle de sensation
D’être la sans être là, comme un con..

C’est une drôle de chose… la tristesse
Des idées moroses qui, encore plus, te blessent..

Une coulée de larmes
Qui ont perdues leur charme…

Une main tendue
Qui, en chemin, s’est perdue…

Une chute sans fin
Sans lendemain…

Un peu de Soi
Que l’on perd à chaque fois…

Comme une petite mort du cœur
Qui attend sa dernière heure… ❤️ 

Poème d’un Artiste inconnu

Cette solitude devient notre seconde peau, notre raison d’être. Pour la dépasser il faut aller chercher le pardon à soi-même, au fond de nous-même bien caché, enfermé dans une coquille de noix. La solitude a été une réponse adaptée pour se reconstruire, se protéger face à l’abandon, à l’abîme sentimentale et économique qui nous a ravagé. Elle était notre meilleure amie, notre excuse pour se faire dorloter ou affirmer ses droits pour sur-vivre.

Partie 3-Quelle résolution pouvons-nous apporter?

Ayant, durant « le covid », cotoyé certaines personnes rongées par la peur de ne pas s’en sortir, seules à faire face (Seule = incomprise, seule face à l’adversité ou la vie est un combat contre la solitude et l’enfermement), j’ai hésité sur les conclusions de cet article. Me sentant peu-être illégitime à parler de la solitude face à ces personnes seules, seules dans la vie et seules face au désert de leur âme. D’autant plus qu’elles semblaient se multiplier avec le confinement, rencontrant d’autres âmes seules, incapables de voir l’autre l’autre… seules faces à d’autres solitudes.

Mais cette solitude, chacun à un moment de sa vie y est confronté, même en couple, même dans une grande famille, même choyé, puisque le grand Maître de la solitude est le Soi, son propre Moi. C’est ce regard que l’on porte sur soi et qui nous attendrit un moment avant de nous tuer à petit feu. Le Soi non reconnu crée un isolement entre ceux qui sourient, vivent et ceux qui errent, combattent sans cesse contre…, eux-mêmes. Ils se ferment les cœurs qui, un moment, se sont ouverts pour accueillir ces âmes en dérive.

Pour sortir de cette solitude, c’est une épreuve ultime à laquelle vous devrez faire face avec Courage, Compassion et Conviction.

Voici comment :

1- Prenez une inspiration, puis expirez. Fermez les yeux.

2- Recommencez en imaginant que votre inspire est féminin, et votre expire est masculin. (3fois)

3- Puis imaginez que votre inspire part du second chakra remonte jusqu’à votre nez, et repars en expire à l’arrière de votre tête, l’expire suivant la courbe de votre dos pour revenir au second chakra. Créant autour de votre corps,  un cercle enveloppant autour de vous (6fois)

4- Amenez maintenant votre regard en vous, et imaginez que vous explorez l’intérieur de votre corps. Sondez votre cœur, souriez-lui. Enveloppez votre cœur de Courage et de Compassion. Et, avec Conviction, décidez qu’à partir de cet instant vous allez le choyez, vous choyer et vous aimer.

5. Reprenez la respiration à l’inspire du second chakra, partie basse du ventre jusqu’au nez, et expirez en sortant à l’arrière de la tête pour former de nouveau le cercle enveloppant autour de vous. (6fois)

6. Prenez une dernière inspiration, expirez. Ouvrez les yeux.

Vous venez de connecter votre tête, votre cœur et votre corps. Reliant le féminin sacré, le bassin de vos émotions à votre tête. Le cœur unifiant les 2.

Savourez, et recommencez tous les jours pour réhabituez votre tête à être reliée à vous-même.

Faites-le pendant 21 jours . Puis questionnez-vous au bout de 21 jours sur votre solitude. Observez si quelque chose à changé. Ressentez la douceur de votre nouveau Moi, et la présence de votre regard qui s’ouvre de nouveau aux autres.

Bienvenue dans cette reliance tête, cœur et corps. Bienvenue à vous-même réconcilié.e. Acceptez cette nouvelle vibration en vous, soyez « Vivre » ! Tout simplement au présent.

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Auteure : Dominique popiolek-Ollé, Transmutation leader, Agile Executive Coach, Fondatrice de In Imago, conseil en management et transformation disruptive.