Manager avec Intuition : 3 focus pour vous entraîner avec la démarche RESTE

Une prise de conscience personnelle, même au niveau individuel, peut agir comme un catalyseur de changement dans l’organisation. Cette transformation commence par une introspection qui permet à l’individu de mieux comprendre ses valeurs, ses motivations et sa manière d’interagir avec les autres. Cette nouvelle perspective influence ses actions, ses décisions et sa façon de communiquer, créant ainsi un effet de contagion positif dans l’ensemble de l’organisation.

Influence de la Conscience Individuelle sur la Culture Organisationnelle

Dans une organisation, chaque individu est comme une cellule d’un organisme vivant. Un changement dans une « cellule » influence l’organisme tout entier, comme l’explique l’article Entreprise 2.0 et cerveau de Cécile Demailly. De la même manière que le cerveau adapte ses réponses en fonction des signaux internes, une organisation réagit aux signaux comportementaux émis par ses membres. Un leader conscient de ses émotions et valeurs inspire ses équipes, favorise la coopération et transforme les dynamiques relationnelles autour de lui, ce qui crée un environnement de confiance et de résilience. Ce comportement se diffuse progressivement, impactant l’ensemble des interactions dans l’organisation.

L’effet de Résonance et la Démarche RESTE

Lorsqu’un leader incarne véritablement ses convictions, il crée un effet de résonance dans toute l’organisation. Cette authenticité invite les collaborateurs à se reconnecter à eux-mêmes, à prendre des initiatives et à s’aligner sur les objectifs communs. Un manager qui pratique la démarche RESTE (Ralentir, Écouter, Soutenir, Transmettre, Évoluer) devient une source d’inspiration pour son équipe, déclenchant un mimétisme positif. Cet effet de résonance permet aux membres de l’équipe de découvrir leur potentiel, de développer leur propre conscience émotionnelle et de s’engager plus profondément dans le travail collectif.

Tribal Leadership : Vers une Dynamique de Tribu

Le concept de Tribal Leadership, développé sur In Imago, montre également comment chaque membre de l’organisation joue un rôle crucial dans l’évolution de sa culture. Une prise de conscience individuelle permet à chacun de gravir les niveaux de maturité de la « tribu », en adoptant des comportements plus coopératifs et alignés sur des valeurs communes. En encourageant les équipes à passer d’une culture de compétition interne à une culture de soutien mutuel, où les objectifs personnels et organisationnels convergent, un leader engagé dans ce processus aide l’organisation à devenir plus résiliente et unifiée.

Du Personnel à l’Organisationnel

Cette transformation personnelle ne se limite pas à l’individu. Lorsqu’un leader agit en alignement avec ses convictions et ses valeurs, il envoie un message puissant à l’ensemble de l’organisation, favorisant un climat de confiance et de cohérence. Cette authenticité se diffuse dans l’organisation, créant un modèle de comportement inspirant et fédérateur. La démarche RESTE en particulier invite à cette approche, en intégrant la rationalité et l’intuition pour naviguer dans la complexité et encourager les membres de l’organisation à s’épanouir.

Pour en savoir plus sur la manière dont les prises de conscience individuelles peuvent influencer les dynamiques de groupe, consultez les ressources complémentaires sur In Imago et l’article de Cécile Demailly sur les parallèles entre le cerveau et l’entreprise ici.

Devenir un éclaireur ou un intrapreneur est souvent le résultat d’une quête de sens personnelle. Le changement ne commence pas par une obligation externe, mais par une prise de conscience interne et un engagement à suivre un chemin authentique. En se reconnectant à ses valeurs et à sa vision, un leader se donne la liberté d’expérimenter et de montrer la voie, incitant les autres à faire de même.

L’intrapreneur est souvent décrit comme un acteur de transformation au sein de son entreprise, un innovateur qui prend l’initiative d’introduire des idées nouvelles et de développer des projets avec la vision d’un entrepreneur, mais dans le cadre d’une organisation existante. Ce choix ne relève pas simplement d’un désir de se démarquer, mais plutôt d’une volonté de créer du sens, de trouver un espace de liberté et d’initiative dans un cadre organisationnel structuré. Être intrapreneur, c’est également répondre à un besoin d’autonomie, de créativité et de résilience, en assumant des risques calculés pour explorer des voies innovantes au service de l’entreprise.

Dans Manager autrement, la démarche RESTE encourage chaque décideur à « ralentir, écouter, soutenir, transmettre et évoluer ». Cette approche aide les leaders à développer des qualités essentielles pour incarner ce rôle d’intrapreneur : le courage de dépasser les routines, l’intuition pour identifier des opportunités, le défi d’innover au sein de l’organisation et le sens commun pour ancrer chaque initiative dans une vision collective. L’intrapreneuriat devient alors une aventure personnelle où le manager se révèle éclaireur pour lui-même et pour son équipe, ouvrant la voie vers un leadership authentique et inspirant.

Qu’est-ce que le retour à soi apporte dans une prise de décision plus équilibrée et connectée aux valeurs de l’entreprise ?

Le retour à soi représente une invitation subtile pour les managers à se reconnecter à ce qui les anime véritablement. Dans un contexte où les décisions sont souvent prises sous la pression du rationnel, redonner une place à l’intuition et aux émotions ouvre un espace de clarté et de profondeur. Se recentrer, c’est aussi se donner l’occasion d’équilibrer les dimensions rationnelle et intuitive de la décision, pour laisser émerger une compréhension plus complète des enjeux.

Une Décision en Harmonie avec les Valeurs Personnelles et Organisationnelles

Prendre le temps de revenir à soi aide à explorer des valeurs telles que l’intégrité, la sincérité et la cohérence, qui se trouvent parfois voilées par les urgences du quotidien. Dans cet espace de recentrage, il devient possible de voir chaque décision comme une expression plus authentique de soi et des objectifs de l’organisation. Ce retour à soi invite à explorer des choix en phase avec des valeurs partagées, apportant ainsi une énergie nouvelle aux collaborations et un équilibre plus naturel entre les attentes individuelles et les besoins collectifs.

Ombre et Lumière : Revoir ses Perceptions pour des Décisions plus Nuancées

Comme évoqué dans Imago Zéro : Ombre et Lumière sur nos perceptions, la prise de conscience des biais personnels et des zones d’ombre permet de mieux saisir la complexité des situations. Ce n’est pas une remise en question des perceptions, mais plutôt un questionnement intérieur qui permet d’éclairer ces parties invisibles de la décision. Ce dialogue intérieur aide le manager à mieux comprendre ce qui, en lui, peut influencer ses choix et à ajuster sa perspective pour voir la situation de manière plus équilibrée.

Une Prise de Décision Consciente et Connectée

Le retour à soi, tel qu’encouragé par la démarche RESTE, incite à ralentir et à se tourner vers son ressenti pour nourrir une approche plus sereine. En créant ce moment de pause, le manager accueille l’intuition comme un allié de la rationalité. Ce processus aide à redéfinir chaque décision comme une occasion de renouer avec l’authenticité et de faire émerger une vision qui respecte autant les valeurs de l’équipe que les objectifs stratégiques de l’entreprise.

Cette exploration plus intérieure enrichit la prise de décision en la rendant plus connectée aux dynamiques humaines. Pour approfondir cette démarche et découvrir comment le retour à soi peut inspirer un leadership authentique, les ressources sur In Imago et Imago Zéro offrent des perspectives intéressantes.

Les concepts d’Anima et d’Animus sont centraux dans la psychologie analytique de Carl Gustav Jung, représentant les facettes féminines et masculines présentes dans l’inconscient collectif de chaque individu, respectivement. Ces archétypes incarnent des traits et des énergies qui permettent de se connecter à des aspects profonds et souvent refoulés de la psyché.

Anima : le féminin dans l’homme

L’Anima symbolise l’aspect féminin présent dans l’inconscient collectif des hommes, représentant des qualités telles que l’intuition, la sensibilité, et la capacité à tisser des liens émotionnels. L’Anima agit comme une passerelle vers l’inconscient, aidant à explorer les émotions et les dimensions souvent cachées de la psyché masculine. Elle peut se manifester dans les rêves ou les projections, incarnée par des figures comme la mère, l’amante ou même des déesses, offrant des pistes pour développer une connexion plus profonde avec soi-même.

Animus : le masculin dans la femme

L’Animus, quant à lui, incarne les traits masculins au sein de la psyché féminine, comme la rationalité, l’affirmation de soi, et la quête d’aventure. Ces qualités contribuent à renforcer la résilience et la force intérieure des femmes. Tout comme l’Anima, l’Animus peut se manifester sous forme de projections ou dans des figures masculines significatives, aidant à nourrir la capacité de leadership et la confiance.

Vers une intégration harmonieuse

Pour Jung, l’intégration de l’Anima ou de l’Animus constitue une étape essentielle dans le processus d’individuation, qui vise à atteindre une version complète et harmonieuse de soi. En reconnaissant et en équilibrant les aspects masculins et féminins de notre psyché, nous pouvons atteindre une intégration profonde de notre être, favorisant ainsi l’épanouissement personnel et un équilibre émotionnel plus authentique.

Ce voyage intérieur ne se limite pas à une simple compréhension intellectuelle mais exige une exploration émotionnelle et introspective, permettant de mieux comprendre ses propres dynamiques et celles de ses relations avec les autres.

Les décideurs peuvent s’entraîner à équilibrer rationalité et intuition pour prendre des décisions réfléxives. Rationalité et intuition se présentent comme deux forces complémentaires au sein de l’esprit humain, chacune apportant une perspective unique et essentielle pour gérer la complexité et l’incertitude.

La Rationalité : l’analyse rigoureuse au service de la clarté

La rationalité représente l’aspect analytique de la pensée, une capacité à déconstruire les situations, à établir des liens logiques et à rechercher des solutions basées sur des faits et des preuves. Elle se manifeste à travers le « Système 2 », tel que défini par Daniel Kahneman, qui est lent, délibéré, et s’appuie sur des étapes structurées pour atteindre des conclusions. Pour un manager, la rationalité est cruciale pour structurer la pensée, mettre en place des processus clairs et garantir des décisions alignées avec les objectifs stratégiques de l’entreprise. C’est l’outil qui permet d’apporter une structure dans un environnement complexe.

L’Intuition : la sagesse intérieure face à l’incertitude

L’intuition, quant à elle, relève de l’intelligence émotionnelle et des ressentis corporels ; elle puise dans l’expérience, les émotions, et les connaissances implicites accumulées au fil du temps. Kahneman la désigne comme le « Système 1 », rapide et instinctif, qui permet de reconnaître des schémas et de faire des choix sans passer par une analyse consciente. L’intuition permet au manager de percevoir des nuances invisibles à travers une analyse rationnelle, d’anticiper les dynamiques humaines et de naviguer dans des situations ambigües. Elle incite le manager à écouter son ressenti pour éclairer des choix dans l’incertitude.

Vers une prise de décision ancrée et équilibrée

La démarche RESTE, explorée dans Manager autrement, illustre cet équilibre nécessaire entre rationalité et intuition pour naviguer dans la complexité organisationnelle. En alliant ces deux forces, le manager devient un chef d’orchestre, capable de guider ses collaborateurs dans un environnement de travail stimulant et bienveillant. La rationalité pose le cadre, tandis que l’intuition encourage la créativité et l’innovation, créant ainsi un espace où chacun peut s’engager pleinement et où l’organisation peut évoluer de manière harmonieuse. Ce dialogue entre rationalité et intuition permet au manager de devenir un acteur résilient et adaptable, capable de propulser l’entreprise vers une transformation humaine et durable.

Dans la gestion des relations humaines et de soi-même, les émotions représentent souvent une dualité. Certaines sont perçues comme positives, d’autres comme négatives, certaines sont stabilisantes, d’autres plus perturbatrices. Pourtant, cette vision simplifiée cache la véritable richesse des émotions : chaque ressenti, agréable ou difficile, porte un message essentiel pour notre croissance.

La Boussole Émotionnelle : un Guide pour S’orienter

Dans Manager autrement et sur In Imago, votre boussole émotionnelle offre aux managers un outil pour accueillir et comprendre leurs émotions. Elle les guide à travers l’écoute et l’utilisation de leurs ressentis, aidant à prendre des décisions plus alignées et authentiques. Cette approche s’appuie sur des principes des neurosciences et de la psychologie pour aider les leaders à ralentir et à écouter leurs signaux intérieurs, transformant les émotions en repères clairs dans la prise de décision.

Par exemple, la colère peut révéler un besoin de justice, tandis que la peur peut signaler une zone d’incertitude. En comprenant ces nuances, le manager devient plus résilient et mieux équipé pour guider ses équipes dans un environnement de travail qui valorise l’authenticité et l’expression émotionnelle.

De la Dualité à l’Harmonie

La démarche RESTE (Ralentir, Écouter, Soutenir, Transmettre, Évoluer) permet de dépasser la dualité pour intégrer les émotions dans une perspective harmonieuse. Au lieu de classer les émotions comme « positives » ou « négatives », la boussole émotionnelle les replace dans un cadre où chaque émotion trouve son rôle et son sens. Cette approche crée un climat propice à la résilience et à la coopération, où les émotions sont perçues comme des forces essentielles pour la transformation personnelle et organisationnelle.

Pour en savoir plus sur l’approche de la boussole émotionnelle et explorer cette démarche en profondeur, rendez-vous sur In Imago, votre ressource pour des pratiques de management intuitif et humain.

Passer de l’individualisme à une collaboration authentique est une démarche qui prend racine dans la Culture d’entreprise, un des fondements du cadre CIDs. Chaque action du manager contribue à cette évolution, et sa capacité à cultiver des valeurs partagées comme la solidarité et la reconnaissance collective peut encourager une dynamique où l’objectif commun prime naturellement sur les intérêts individuels. En prêtant attention à la manière dont chaque réussite personnelle alimente le projet collectif, le manager favorise un sentiment d’appartenance et d’engagement au sein de l’équipe. Dans ce contexte, la culture devient un socle pour que chacun se sente partie intégrante d’un ensemble plus vaste.

Un leader intuitif, en cultivant sa propre compréhension de soi, peut profondément inspirer son équipe et éveiller en chaque membre un désir de dépassement. Dans le cadre du focus personnel exploré dans le CIDs, le cheminement intérieur du leader joue un rôle essentiel : en développant une conscience de ses propres motivations, valeurs et émotions, il incarne une authenticité qui invite naturellement les autres à en faire de même.

En comprenant ses propres aspirations et limites, le leader crée un espace de confiance où chaque membre de l’équipe se sent encouragé à explorer ses propres ressources intérieures. Cette approche, qui valorise autant les qualités uniques de chacun que leur potentiel de croissance, favorise une culture où l’individu est soutenu dans son cheminement personnel tout en étant connecté aux objectifs communs. En guidant ainsi par l’exemple, le leader intuitif devient une source d’inspiration : il suscite une dynamique où chacun est libre de se dépasser, non pas par injonction, mais parce qu’il perçoit la valeur de cette exploration dans le cadre de l’équipe et de l’organisation.

En cultivant une meilleure connaissance de soi, le leader aide ses collaborateurs à percevoir leurs propres forces et aspirations comme des leviers de contribution collective. Ce lien entre développement personnel et collectif, soutenu par une écoute active et une empathie sincère, transforme l’équipe en un espace où le dépassement de soi se construit avec confiance et authenticité. Pour approfondir ce rôle du leader intuitif dans l’épanouissement personnel et collectif, le focus personnel du cadre CIDs offre des pistes sur In Imago.

En mobilisant les compétences émotionnelles et la dynamique de groupe, le manager intuitif crée un climat où les émotions et les interactions au sein de l’équipe deviennent des vecteurs de transformation. Lorsqu’un conflit surgit, il ne le perçoit pas comme un simple obstacle, mais comme une opportunité de croissance. En encourageant une gestion constructive des tensions, le manager aide chaque membre à explorer ses propres limites et à dépasser les blocages individuels qui, autrement, freinent la cohésion et l’innovation.

L’intelligence émotionnelle joue ici un rôle central : elle permet de décoder les émotions sous-jacentes au conflit, de comprendre les peurs et les besoins inavoués des membres de l’équipe. En travaillant ces dimensions émotionnelles, les individus apprennent à mieux se connaître, à réguler leurs réactions, et surtout, à aborder les divergences avec une empathie accrue. Cet environnement encourage l’expression sincère, où chacun se sent écouté et pris en compte, renforçant ainsi l’engagement de l’équipe envers des objectifs communs.

La dynamique de groupe, quant à elle, est mise en avant pour transformer les conflits en tremplins créatifs. Dans ce cadre, chaque interaction devient une opportunité d’apprentissage collectif. Le manager intuitif valorise l’apport de chaque membre, même lorsque leurs points de vue divergent. En incitant les individus à questionner leurs certitudes et à s’ouvrir aux perspectives des autres, il permet de faire émerger des idées inattendues, souvent plus pertinentes et novatrices. C’est cette capacité à tirer parti des tensions créatives qui rend l’équipe plus résiliente face aux défis.

Comme expliqué dans Conflit : levier du renouveau, les conflits bien gérés révèlent des tensions créatives qui non seulement renouvellent les liens, mais renforcent également la résilience de l’équipe. Les membres, en apprenant à naviguer dans l’incertitude ensemble, développent une solidarité qui transcende les défis individuels. Ce processus renforce leur capacité collective à surmonter les obstacles et à aborder les futurs défis avec confiance et créativité.

L’équilibre entre anticipation et adaptation repose sur une culture organisationnelle flexible, où la prévision ne se limite pas à des projections, mais intègre une écoute active du marché, des collaborateurs et de l’environnement. La démarche RESTE invite les organisations à ralentir et à écouter avant d’agir, ce qui implique une ouverture à l’incertitude et à l’imprévisible. Anticiper, dans ce contexte, ne signifie pas figer une direction mais plutôt explorer des scénarios possibles, tout en restant prêt à pivoter rapidement si les circonstances changent.

Cette posture permet à l’organisation de s’adapter avec agilité, de maintenir son cap stratégique tout en étant sensible aux signaux faibles qui émergent. Ce processus d’adaptation continue aide à garder une longueur d’avance sans se perdre dans la course à la performance immédiate. En intégrant RESTE, le management gagne en cohérence et en alignement, entre ce qui est prévu et ce qui émerge, assurant ainsi la pertinence de l’organisation même dans des contextes incertains.

Le principe de précaution, s’il est appliqué de manière rigide, peut brider l’élan d’innovation en empêchant l’entreprise de prendre des risques nécessaires pour explorer des solutions nouvelles. En limitant les erreurs, on limite aussi les opportunités d’apprentissage. La démarche RESTE, en intégrant les valeurs de Courage, Intuition, Défi et Sens commun (CIDS), propose un cadre qui valorise l’expérimentation et l’initiative. Le courage incite l’organisation à oser explorer des chemins inédits ; l’intuition permet de sentir les opportunités avant même qu’elles ne soient totalement rationnelles ; le défi incite à repousser les frontières du possible ; et le sens commun veille à ancrer ces initiatives dans les réalités de l’organisation et de son marché.

En incarnant ces valeurs, l’organisation ne se contente plus de suivre des procédures sécurisantes, elle devient capable de créer des espaces où l’innovation peut naître et s’épanouir, sans négliger la réflexion et l’analyse. Cela encourage une mentalité de croissance, où l’échec n’est pas perçu comme un obstacle, mais comme une étape constructive dans la recherche de solutions audacieuses et adaptées.

Intégrer les polarités anima et animus, selon la vision de Carl Jung, revient à équilibrer les dimensions émotionnelle et intuitive (anima) avec les aspects rationnels et structurels (animus). Dans une organisation, cette intégration permet de créer un environnement où la logique et l’innovation coexistent harmonieusement. L’anima apporte l’ouverture, la créativité et l’empathie ; l’animus assure la structure, la rigueur et la rationalité. Ensemble, elles forment une culture résiliente capable de répondre avec intelligence et humanité aux défis.

Une telle culture valorise non seulement l’efficacité, mais aussi l’écoute et la collaboration. Cela encourage les collaborateurs à être authentiques, à exprimer leurs idées, et à trouver des solutions en puisant dans leur sensibilité et leur logique. La démarche RESTE soutient cette intégration en valorisant les contributions de chacun, qu’elles soient fondées sur l’intuition ou sur des données factuelles. Cette harmonie entre anima et animus génère une résilience collective, une capacité à traverser les crises sans se déconnecter de l’essentiel : le bien-être et la cohésion de l’ensemble des collaborateurs.